Comtes et récits.

Citation :

Mère est morte..Père est là, dos a moi, il rétréci, se trouble..
Reviens ! Reviens ! Reviiens !
La neige m'engloutit, je suis seul dans ce désert froid, l'or blanc m'encercle, j'entend un coup de feu, un bélier qui galope, au loin, au loin, loin..Et ma mère est là, à coté de moi, elle me sourit, elle sourit, elle est là, elle n'est plus là, je n'ai pas froid. Je suis trop jeune pour être empli de rage, de tristesse, je ne comprend pas, je ne me demande pas pourquoi, je suis un être d'innocence et, je m'allonge, je perd conscience, je ne songe pas, je plonge, tout est noir...

Il fait chaud, il y a le bruit du métal qui me réveille doucement, l'odeur du sang qui me donne faim, il fait chaud, un nain vêtu de cuir vert s'approche de moi..
-Eh petit ! t'es enfin réveillé ?
Quoi...
-Ca fait bien 3 jours que tu pionces dans not' forge, on s'est fait du soucis nous aut' de la Vallée des frigères ! Tu t'es perdu dans la neige en jouant avec tes parents ?
Parents..? Mère..Père !
-Aller p'tit gars, une gorgée de bourbon et te v'la parti ! Quelqu'un t'attend dehors !

Je sors de cette brûlante forge, je suis moi aussi brûlant, drôle de goût le bourbon..Mais j'aime. Je ne me rappelle pas avoir entendu de nom de la part de ce forgeron, mais je vois ce nain, en haut de cette petite colline, je monte. Il ne se retourne pas, mais parle, me parle.
-Un sanglier.
Voila tout ce qu'il put dire, ou me dire, je n'en sais rien; en tout cas d'instinct je vais en aval de cette colline, je m'en vais attraper un sanglier...
Filets, appâts, manière douce, moins douce, je tente d'apprivoiser ce primitif porçin. Je le veux, il m'en veut, je m'en veux en fait, pourquoi je le force, je sais pas..Je me vois dans ses yeux marrons, très foncés, mais si innocents..Je me vois m'approcher de ces yeux là, je me rapproche de moi, je le sens il est là, je sens sa respiration, au rythme frénétique, car je l'ai fait courir; mon coeur prend le même tempo. Je m'en vais, il assez entendu parler de moi...Ou pas assez, il me suit. Je m'inquiete, il veut me tuer, je cours, il court, je m'arrête, il s'arrête, il ne veut pas me tuer, il m'apprécie, je l'ai adopté, il m'a apprivoisé; je retourne en haut de la colline, le sanglier se rut sur le nain, il se met a ses pieds, et s'en va, retourne chez lui.. Je regarde le nain;
-Destin, respect, amitié.
Cet énigmatique nain couvert d'un cuir sombre ne me dit que ces trois mots, je ne lui en demanda pas plus. Je suis fatigué, je vais aller en ville.. Je cours, je marche, je traîne, je divague, je suis la route sur laquelle la neige ne tombe jamais, pour nous aider a nous guider.. Je marche dans une flaque d'eau; En hiver, ici, de l'eau ? de l'eau rouge, chaude, elle n'est pas inodore, elle n'est pas inconnu, du sang. Je suis la trace, pourquoi ?
Destin
Un groupe d'ours, du sang aux crocs et aux griffes, mais peu, juste de quoi assouvir leur cruauté envers ce pauvre bestiau, allongé, gémissant, en sang, sans amis, sans famille, sans moi. Je m'approche de lui, pas prudemment; je ne peux pas regarder dans ses yeux, ils sont fermés, je pose ma main sur son dos, il tremble, je le cache dans ma veste rapiécée et usée, il est chaud, il a froid, je garde le sang froid, il ouvre ses yeux et me regarde, moi aussi, je lui sourit, je comprend ce qu'il veut, il me comprend, on se comprend
Respect
Heureusement j'ai acquérit la capacité de soigner de légères blessures a l'aide de tissu, je lui couvre ses plaies, je lui emballe la patte qu'il a cassé, il me lèche la main, ma main pleine de sang, de son sang. Je le pose au sol, il s'assieds, je le reconnais, non, il ressemble, ma peluche en paille avec laquelle je dormait étant plus jeune encore, il symbolisait un ours je crois, ou une sorte de compagnon parfait, je n'sais plus; Thyti, le nom que je lui avait donné, le nom que je lui donne, à lui, a Thyti, mon ours, mon ami
Amitié

J'ai maintenant qu'une idée dans mon coeur, sans peur..je vois a l'horizon le soleil, vainqueur sur cette nuit sans étoile qui se meurt..c
Un jour se lève, Thyti aussi, il va bien, il n'a rien, tant mieux. Je n'ai pas dormi, pas le temps, pas envie, je me dis que..non rien, un gnome arrive, il m'annonce qu'un courrier important est arrivé pour moi à la Banque de Forgefer, ou il m'emmene, sur une sorte d'animal à bec mécanique, fumant, puant, bruyant, mais pourtant utile, je prend Thyti dans mes bras, nous sommes partis..

Hangman, ne t'en fais pas, je suis vivant, je vais bien,
je suis loin certes, mais il le fallait, ne me demande pas pourquoi, ne te demande pas pourquoi non plus. Desolé pour ta mère, je n'ai rien pu faire pour elle, le Squelette l'a tué, mais je suis toujours là, avec toi, dans toi, j'espere que tu as trouvé la bonne voie, ne t'égares pas, on se reverra, peut-être, ou pas, si tu veux me voir, trouves moi, jy serais.

Brandar Snowire, ton père.

Le Squelette ? Mon pere ? Hangman ? Tout ces mots qui résonnent dans ma tête..c'est vrai, je ny ai pas pensé, a ca, a mon nom, Hangman, je me souviens, ca me plait, et même, j'aurai fait avec. Mon père, ce bélier, moi seul, ma mère allongé, il est vivant, tout coordonne dans ma tête, a part lui..ca..ce Squelette, c'est qui ? c'est quoi ? pourquoi comment ou quand ?! Je me souviens seulement voir dix formes, difformes, sombres, ou plutot une seule, mais qui bougeait dans tout les sens..Ma mère qui s'allonge, l'ombre qui s'arrete, qui tend un doigt griffu vers mon visage...
Hch ! mon oeil me brûle maintenant, pourquoi ? une larme vermillon coule le long de ma joue grasse.. Je sais. Je vois le squelette. Je le veux. Je l'aurais. Il aura ce qu'il mérite. Thyti se lèche les babines, il m'a compris, on se comprend, on est amis. Amis. A vie.

Récit d'un Chasseur, Deux vies pour une, Hangman Snowire;

Parce que y'en a marre des boulets, des kikoo, des kévins, des sms, parce que je veux du RP sur ce serveur de merde ou le loot et le coup critique est le culte de chacun !
Racontez moi tous votre passé, votre histoire, de chacun de vos personnages si vous le souhaitez.

Hang












:banane:

:mdr: Kirling aurait fait ça ?

Surment !! Sous son scacphendre se cache en fait un troll pervers a grosse lunette qui se permet de ramener de belles jeunes femmes dans un lieu nommé "Chambre trollesque de Kirling" ou il les corromp d'une facon inconnue!